Se sentir bien enfin! …Comme dans un cocon douillet dans un confort total….Se sentir bien dans sa peau, dans sa tête et dans son cœur…Enfin!

Ça vous dit? 

Oui, mais comment? 

Nous sommes tous à la recherche d’une recette qui nous permettrais enfin et d’une manière définitive d’être bien, totalement et pour toujours.

Nous pensons, je serai bien quand j’aurai ceci ou cela, ou quand j’aurai fait ceci ou cela ou quand je serai ceci ou cela … 

Pour cela, nous cherchons des remèdes et des recettes miracles qui feraient qu’enfin ça irait bien. 

Cela fait des années que je cherche moi aussi. J’ai cru trouver plein de solutions qui tenaient un temps et paf, ça rechutait.

Je t’en dis mieux dans cet article : ici!

Alors si aujourd’hui, je devais résumer ce que j’ai appris, qui ne vaut peut être que pour moi, qui sait, mais que j’ai envie de partager avec vous, et bien voilà l’histoire que je vous raconterais:

  • Voici l’histoire du monde des hommes et des femmes qui avaient peur des petits lapins :

Imaginez un monde, où chacun-e vivait sur son chemin de vie des initiations et des événements plus ou moins faciles. C’était comme ça dans ce pays là, c’était pas toujours tout rose.

Depuis que les êtres qui y vivaient étaient nés et même avant, quand se présentait un événement ou un ressenti joyeux sur leur chemin, cela ne posait pas vraiment de problème et tout le monde en concluait que ça allait bien.

Là où c’était plus difficile, c’était quand les événements étaient plus douloureux, désagréables ou carrément dramatiques. Quand c’était juste inconfortables, il était possible de s’adapter.  Mais quand ça devenait trop douloureux, il y avait quelque chose d’un peu bizarre et magique dans ce pays qui se produisait.

Pour protéger les hommes et les femmes qui y vivaient, quand il était impossible de digérer entièrement ou partiellement une situation ou un événement, il se créait comme un double de l’être, identique au moment de la coupure de courant, comme un jumeau, figé dans la situation douloureuse. Ce double restait dans la scène, dans un espace hors du temps, arrêté. Il se retrouvait ensuite comme enfermé dans une  bulle, une cave, une crypte et attendait que l’on vienne le délivrer des couloirs du temps.

Comme si le disjoncteur a ce moment là disait « Stop, on arrête le film là et on reprendra plus tard. »

Les êtres de ce pays n’y prêtaient pas attention la plupart du temps et continuaient leur route totalement inconscients du phénomène, oubliant le plus souvent tout bonnement l’événement et leur double sur la route.

Ainsi, dans beaucoup de cryptes attendaient un petit garçon qui avait eut peur quand papa était tombé de l’échelle quand il n’avait 3 ans , une petite fille qui était encore figée depuis la mort de sa grand mère à 4 ans, un petit garçon figé par ce qu’il avait vu à la télévision à 6 ans, une petite fille figée devant la moquerie d’un camarade de classe a 7 ans etc….

Et d’autres doubles, avec de très lourds traumatismes parfois dans des cryptes bien fermées à doubles tours.

Incapables de laisser conduire l’émotion ressenti à ce moment là, le système de chacun avait figé et encrypté plus ou moins d’instants dans une sorte de bibliothèque des mémoires personnelles et parfois même transgénérationnelles et héritées, vous imaginez?

Les êtres de ce pays grandissaient avec tout ces petits et ces petites en eux. Cela faisait du monde au bout d’un moment. Surtout que cela continuait adulte. En fait cela continuait sans interruption.

Pour bien garantir que ces petit-es soient protégées, le système interne de ces hommes et femmes avait placé un petit lapin comme gardien et ce lapin creusait des galeries pour aller d’une crypte à l’autre pour tout bien vérifier et garder.

Ce lapin était tout noir et la plupart des hommes et femmes de ce pays, pensaient que le mal qui les rongeait c’était à cause de ce lapin, leur BÊTE NOIRE qui creusait des galeries en eux.

Beaucoup avaient même essayé de l’exterminer , de le tuer, de le faire disparaître ou bien de l’oublier, de penser à autre chose en espérant qu’il partirait tout seul.

Bien sûr, c’était confondre les symptômes et la source de la douleur mais comprenez bien, quand le lapin apparaissait ça faisait mal, parfois très mal, alors c’était facile de se tromper, il fallait bien trouver une cause, un sens , un coupable.

Quand il apparaissait, il était accompagné de tristesse, de colère, de honte, de peurs, de désespoir et de la panoplie des émotions désagréables et des sensations négatives. Vous comprendrez que l’on ne l’accueille pas avec plaisir.

Voyant que rien n’y faisait, que le lapin revenait encore et encore, les humains de ce pays en ont conclu que le lapin était à la source de tous leurs malheurs, que peut-être même qu’ils étaient malades et ils se sont mis à avoir de plus en plus peur, peur du lapin.

Jusqu’au jour où …

Dans un coin qui aurait pu être n’importe où dans le pays, épuisé de lutter, affaibli, un homme, la vu apparaître et s’approcher un peu plus près. Trop épuisé pour réagir, il la regardé, terrifié sans bouger, sans chercher à le faire disparaître ou fuir. Pas vraiment par choix, il faut bien le dire, mais parce qu’il n’en avait plus la force.

L’homme était térrroooorisé.

Les deux grandes dents blanches du lapin luisaient dans la pénombre, son pelage noir ondoyait quand il bougeait et le bruit de ses pattes arrières, quand il frappait le sol, était si imposant que l’humain cru s’évanouir. Les oreilles immenses et le nez du lapin se mirent à frémir mais il ne bougea pas, observant attentivement l’homme.

Allait-il le dévorer ou bien l’attaquer?

L’homme était pétrifié.

Le lapin ne bougeait pas et l’homme puis croiser son regard.

Le lapin fixa l’homme de son regard profond.

L’home y vit de l’épuisement, du désespoir, du courage, de la colère et aussi beaucoup de tristesse et de bienveillance. Il en fût troublé et touché. Son système s’ébranla un peu.

Le lapin, fidèle gardien des petits et petites des cryptes regarda encore une fois l’homme puis il disparut d’un bond à son grand soulagement.

Le lapin revint plusieurs fois les jours suivant et sans s’en rendre compte il apprivoisa l’homme qui finit par s’habituer à sa présence.

Mais une initiation ne vient jamais seule. L’homme avait moins peur, il était temps de poursuivre le chemin des profondeurs.

Un matin d’avril, le lapin lui fit signe de le suivre et la peur envahit à nouveau l’homme, il fallait traverser toutes ces galeries labyrinthiques et souterraines, vraiment?

C’était épuisant et laborieux pour un humain qui n’a pas l’agilité et la connaissance des profondeurs du lapin.

Il eut envie de rebrousser chemin maintes fois et parfois il le fit.

Mais à force de persévérance et au bout d’un long périple, il vit, il entendit, il se rappela, le rideau se déchira, il découvrit toutes ses cryptes et tous ces doubles de lui coincés dans les couloirs du temps et de sa psyché.

Comment et quoi faire, l’homme n’en avait aucune idée. Tout ce chemin pour en arriver là et ne rien pouvoir faire?

L’homme voulu abandonner encore mais le lapin le guidait patiemment devant chaque crypte et lui montrait sans relâche et encore, pour qu’il vive l’émotion qui libérerait enfin son -ses double-s et lui redonnerait vitalité et unité.

Il finit par en libérer un puis deux…

Plus il libérait de doubles dans les couloirs du temps de son histoire, plus le lapin devenait coloré et plus lui, se sentait léger et entier. Les émotions étaient plus faciles à accepter et l’homme compris qu’il allait toujours bien même, quand ces sensations et émotions étaient désagréables.

Cela dura longtemps, tellement longtemps que je crois que cela dure encore….

Quand son lapin d’intérieur pointe, aujourd’hui, le bout de son museau, il a parfois encore un premier mouvement de recul pour dire :   » Oh non pas encore » mais aussitôt après il demande :

« Qu’est-ce qu’il y a mon lapin, qu’est-ce qui ne va pas, montre moi? « 

….Et il plonge dans son terrier pour y libérer … Pour se libérer.

Comme lui, d’autres ont décidées de ne plus avoir peur de ce petit lapin qui les ronge de dedans pour leur monter le chemin.

Ils n’ont enfin plus peur, ils vont bien enfin, enfin presque….

 

Stéphanie Buononato

Art thérapie et coaching au 11, place de l’église 42600 Montbrison

06 66 59 78 62

 

 

1 Commentaire. En écrire un nouveau

  • Salut, ce sont deux belles histoires que je viens de lire; chacun a ses « petits lapins », elles sont nées de ton imagination ces histoires? Merci ,à bientôt.Bises

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