Et si pour se sentir en sécurité à l’INTERIEUR, il fallait parfois renoncer à la sécurité à l’EXTERIEUR?

Sortir du référencement extérieur

A première vue, génial, que d’informations sur internet et les médias, mais finalement de quoi s’y perdre au propre comme au figuré. Finalement, que de temps passé et de confusion parfois dans la quête de recherche d’informations et de divertissements.

En ce qui touche à l’information, j’ai toujours préféré aller creuser au fond de moi pour sentir ce qu’étais ma vérité en dehors de l’influence de celle des autres autour de moi. Ainsi, la référence devenait une référence intérieure et non pas extérieure.

Parce que des influences, il y en a dans notre histoire! Des supers positives et d’autres moins.

Ainsi je pouvais ensuite recevoir la vérité de l’autre sans me sentir perturbée par sa différence mais plutôt enrichie de cette dernière. Finalement quoi de mieux que de choisir ses influences et influenceurs.

Enfin, dans l’idéal bien sûr, parce que, finalement, dans l’interaction de la relation tout se brouille parfois et là, difficile d’éviter le conflit intérieur ou extérieur. Que d’heures à faire ce chemin de retour encore et encore.

Soumission-domination ou coopération?

J’essaye d’éviter au maximum de rentrer dans le rapport de force. Même si parfois , c’est ce qu’il y a a faire et là, il faut y aller. Et ceci à l’extérieur comme à l’intérieur de Soi. Vous pouvez relire l’article concerné ici.

Et pour coopérer, puisque c’est ma préférence, je choisi de revenir, quand j’y arrive, d’abord, à l’espace en moi stable, cohérent, sage et plein et de ne pas réagir à partir d’un espace blessé.

Savez-vous reconnaître cet espace? Y accéder?

En définitive, oui, ce n’est pas si simple. Mais les résultats sont tellement plus-mieux-bien pour tous que franchement ça vaut le coup!

Ainsi,  je choisi les experts que je consulte, les éducateurs et les spécialistes, les professeurs et les guides en qui je place ma confiance sans les idéaliser, puisque ce sont finalement que des êtres humains tellement humains. Je choisi un maximum mes partenaires et collaborateurs.

D’un autre côté, certaines relations ont ceci de si précieux que j’y accepte l’insécurité, que j’y dépose ma vulnérabilité et mes fragilités aussi, même en dehors de ces espaces de paix . Ces relations sont précieuses, tellement précieuses que j’y prend le risque de ne pas y être en sécurité extérieure.  Que fera t’on de mes failles et de ma vulnérabilité? Ces relations sont précieuses parce il n’y reste que la sécurité intérieure. Et vous? Comment c’est pour vous?

Se responsabiliser

A bien considérer les choses, se responsabiliser, être adulte, ce n’est pas si simple. Il en faut du courage et de la persévérance. D’ailleurs, parfois, j’adore me laisser porter, pas vous?

A priori, rien de mal à cela, sauf que si nous ne prenons pas part à la coopération, nous nous en tenons à l’autre ou aux autres pour décider de notre vie et choisir pour nous. Ou bien, nous assumons de décider pour un ensemble, un duo ou un groupe en tenant plus ou moins compte de l’avis de tous ou sans en tenir compte.

En effet, se responsabiliser, choisir quand et avec qui, comment interagir et assumer les conséquences de ces choix, ce n’est pas toujours confortable, loin de là. Et pourtant !

Prendre le risque d’agir et de se positionner

Prendre le risque d’agir à partir de son propre espace de liberté et de choix intérieur, c’est pour beaucoup dangereux.

C’est un risque! Savez-vous lequel?

Dans ces conditions, pourquoi le faire?

Parce que c’est un moyen de retrouver sa liberté intérieure et le sentiment de sécurité de celles et ceux qui ont suffisamment  de connaissance de leurs valeurs et de leurs limites pour les considérer et agir en fonction. En  conscience. Dans le respect de chacun. Parce que l’Autre aussi a ses valeurs, ses élans, ses limites et c’est à partir de tout cela que commence la coopération.

Se soumettre ou se rebeller, ce n’est toujours pas s’appuyer sur cet espace de coopération.

A priori, considérer l’autre comme un ennemi ou celui ou celle qui sait pour vous ne facilite pas la coopération. Pour accepter l’interdépendance et favoriser la coopération, il faut admettre que l’autre est différent.  Que ces besoins, valeurs, élans, blessures, projets, envies sont différentes mais tout aussi justes!

Cela paraît évident et pourtant…

Créer, agir, évoluer à partir d’un espace de paix

Dans l’idéal, j’aimerais toujours agir à partir de cet espace. Et vous?

Pourtant, combien de fois mes limites me rappellent ma condition d’être humain et ma difficulté à aimer et à être en paix de manière stable.  Alors je nourrit les fenêtres où cela est possible et j’agit un maximum à partir de ces espaces.

Sortir de la confusion et de la peur

Pour cela, rien de tel, qu’un voyage à l’intérieur de Soi pour prendre une bonne douche de conscience et de discernement. Mais aussi de bienveillance pour ses fragilités et de considération pour sa vulnérabilité parce que c’est beau la vulnérabilité, elle nous rend humain.

Au fond, rien de plus simple dans les mots. Oui, mais pas si simple en pratique.

Alors, je prends le temps d’écrire mes pensées, de créer mes collages, de peindre mes émotions, de modeler mes peurs, de danser mes élans, de photographier mes contradictions et mes contrastes encore et encore …Et ENCORE … ET encore…

Et vous?

Comment retrouvez-vous paix et sécurité intérieure? Calme et sérénité? Joie et élans de coopérations? Elan vers l’autre, vers la communauté, vers le monde?

Vous pouvez laisser votre commentaire en bas de page ou m’écrire ici pour me dire si vous vous sentez concerné-es par cette question!

Au plaisir de vous lire, vous revoir ou vous rencontrer!

Stéphanie Buononato

Art thérapie et coaching au 11, place de l’église 42600 Montbrison

06 66 59 78 62

 

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