« L’anxiété, c’est un conseil d’agenouillement »

Victor Hugo

Vous sentez vous inquiet(e) , anxieux(se), stressé(e), pessimiste, sous pression, proche de la panique?

Sentez vous votre poitrine oppressée, serrée, une gêne respiratoire, l’accélération de votre rythme cardiaque, une boule dans la gorge et l’estomac, des tensions musculaires, une transpiration plus importante, des vertiges ou nausées?

Vous sentez vous irritable, fatigué(e), hyper réactif(ve), l’esprit confus, le sommeil et l’appétit perturbés?

• Si la réponse est non :

Félicitations !

Cet article ne vous est pas directement destiné, mais vous pouvez le lire quand même!

• Si la réponse est oui, je vous propose aujourd’hui un jeu d’art thérapie pour essayer de

retrouver le visage de la paix et surtout le calme intérieur.

Stress, angoisse, anxiété, peurs s’appuient sur nos parties fragiles et les blessures de notre passé que nous essayons la plupart du temps de fuir pour ne pas en ressentir les sensations et émotions négatives associées. Fuite dans les activités, les vacances, les plaisirs, la consommation, les dépendances…Fuite pour une quête de plaisir immédiat plutôt que se rejoindre dans ses espaces blessés, pour ne pas se retrouver face à soi, à sa fragilité, sa faiblesse.

Aujourd’hui je vous propose de partir à la rencontre de votre peur, et de toutes ses facettes cachées derrière l’angoisse, l’anxiété , le stress…., de lui tendre la main et de la prendre dans vos bras.

De vous agenouiller devant la pelote de peurs, de stress, d’angoisse et d’anxiété qui vous habitent, peut être mélangées, devant l’ oiseau messager de vos émotions et porteur de paix derrière le message.

Vous pouvez pour cela symboliser peurs, anxiété, angoisse, stress, pression, etc…par un objet, un dessin, une couleur, ce que vous sentirez être juste. Prenez le temps de regarder quel objet vous avez choisi, quelle forme et quelle couleur la représente si vous avez choisi de la dessiner. Entrer en communication avec elle, comme avec la part de votre fragilité quelle représente, laisser vous surprendre par ce que cette partie de vous a à vous dire. Vous pouvez l’assoir sur une chaise face à vous ou la poser sur vos genoux ou vous agenouiller et la poser à terre devant vous…. Suivez votre intuition.

Pour ma part, j’ai choisi aujourd’hui un dessin gribouillage tremblant avec la main non dominante, centrée sur ma peur du moment que j’ai personnifiée ensuite. Il m’a fallu le faire plusieurs fois, ma peur étant grande.

Si aucun symbole ne vous vient, vous pouvez choisir l’oiseau messager.

Comment est il? de quelle couleur? Sa taille? Son plumage? Ses caractéristiques?…Visualisez le …Dessinez le si vous êtes à l’aise, choisissez une photo qui le représente…

Parfois, il faudra répéter l’opération plusieurs fois, sur un certain nombre de jours.

Il faudra surement de la patience et de la persévérance. Si la peur s’est installée, si elle remonte à il y a longtemps, si elle est devenue partie intégrante de votre personnalité, faisant de vous, quelqu’un d’anxieux(se) , d’angoisse(é) , de pessimiste….peut être faudra-t’il recommencer encore et encore.

Mais petit à petit, la peur va s’apaiser, l’esprit devenir plus clair et son message devenir plus facile à comprendre.

Les actions à poser deviennent évidentes et plus faciles à mettre en œuvre, souvent plus simple que celles imaginées.

Le courage revient.

Pour celle et ceux pour qui la démarche de symbolisation est difficile, n’hésitez pas à vous faire accompagner ou bien à choisir la méthode qui vous correspondra mieux pour accueillir votre anxiété.

Comme toutes les sensations et émotions, la peur vient vous parler d’un besoin, d’une blessure, d’un déséquilibre important à prendre en compte.

Alors :

Respirez , sentez, ressentez, prenez contact

avec vous même.

La plupart du temps, nous luttons pour rester debout, pour oublier, pour faire comme si de rien n’était, en espérant que cela passe tout seul.

Je me rappelle une étude faite, lors d’un salon bien être, auprès des personnes qui étaient venues visiter mon stand. Je m’étais dit, qu’à priori, si elles venaient sur le stand, c’est que l’aspect thérapeutique attirait leur curiosité ou leur intérêt.

Pour autant, quand j’ai posé, à chaque personne, la question suivante:

 » Que faites vous quand vous n’allez pas bien? « 

Plus de 9/10 m’ont répondu :  » Je sors », « Je fais autre chose »,  » Je vais voir un(e) ami(e) pour rigoler ou sortir ».…

D’autres ont répondu  » j’attends que ça passe! »,  » Je prends un cachet »…

Personne ne m’a répondu, par exemple :

 » Je vais voir ce qu’il se passe en moi », « Je me pose 5 MNS pour accueillir mes mouvements et sentiments intérieurs  » ou quelque chose comme ça.

Personne ne songerait à rouler sans prêter attention aux voyants clignotants de notre tableau de bord en voiture et pourtant pour notre véhicule terrestre, c’est bien ce que nous faisons, ce dont il s’agit.

Fuir ses sensations intérieures en s’occupant ailleurs, n’éteint pas le voyant et ne remet pas de l’huile dans le moteur ou de l’essence, non plus.

Alors aujourd’hui, je vous propose:

Agenouillez vous devant votre émotion, regardez là comme un tout petit enfant qui vous délivre un message. Observez là. Accordez lui du temps, de l’attention, de la considération, de la bienveillance, de la douceur…plutôt que vouloir à tout pris la tenir à distance, l’effacer, l’oublier. Considérez vous dans votre besoin. Peut être que derrière la peur, il y aura aussi de la colère ou de la tristesse. Agenouiller vous encore. Ecoutez ….

Puis relevez vous, acceptez ce qui doit l’être, changez de regard et passez à l’action si nécessaire pour vous occupez de ce besoin .

Ressourcez vous, reposez vous, félicitez vous!

N’hésitez pas à laisser un commentaire et à partager cet article avec quelqu’un à qui il sera utile.

Stéphanie BUONONATO

Art thérapeute et coach sur rendez vous au :

4,rue de Beauregard 42600 MONTBRISON

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