Procrastiner...

Procrastiner serait cette tendance à remettre à plus tard une décision, une action, la réalisation de quelque chose.

Derrière ce mot à la mode, je remarque, que quand quelqu’un me dit j’ai tendance à procrastiner, il se cache souvent :  » Ce que j’ai à faire n’a pas de sens pour moi, ne m’inspire pas, ne me motive pas, je n’ai pas envie, j’ai peur, je suis fatigué(e), je n’ai pas la force de le faire….

Parfois, derrière la procrastination, il y a plutôt de la dépression, de la peur, un manque de confiance en soi, du stress, une hygiène de vie difficile, des émotions bloquées, des souffrances non exprimées, des croyances limitantes, une difficulté à prendre des décisions ou à faire des choix, de la dévalorisation, la peur du changement, du perfectionnisme, la peur de l’échec … et bien d’autres choses encore!

De ce constat, découle les trucs et astuces suivantes, que j’ai envie de partager avec vous :

1) Connaître son rêve de vie, son idéal:

Connaître votre rêve, c’est savoir ce que vous voulez pour vous, votre vie idéale, celle qui correspond à vos valeurs, celle qui va vous motiver, celle dans laquelle vous pouvez vous projeter.

Parfois, bien trop souvent en fait, en rendez vous, vous me répondez ne pas avoir de rêves, ne plus en avoir ou ne plus y croire, ce qui revient au même. Si c’est votre cas, le coaching peut vous aider à retrouver ce fameux idéal, ce rêve qui vous anime à l’intérieur. Si si, on en a tous un et on abandonne pas un rêve comme ça aussi facilement.

Connaître son rêve, c’est immédiatement voir les bénéfices d’agir et surtout savoir dans quelle direction et quelles actions possibles poser. Connaître son rêve , c’est cesser d’errer et laisser les autres décider ce qui est bon pour vous.

2) Ecrire ses intentions et ses objectifs :

A partir de votre rêve ou bien de ce que vous voulez voir changer dans votre vie, posez des objectifs les plus clairs possibles à long terme.

Puis découpez-les en sous objectifs à moyen et à court terme.

Les objectifs à court terme doivent être facilement réalisables et mesurables, les plus concrets possibles et réalistes bien sûr.

Si votre objectif est trop ambitieux, vous risquez de vous décourager. Il est important de se fixer des objectifs réalistes et réalisables.

Fixez des objectifs journaliers, hebdomadaires et mensuels. Faites le point régulièrement sur ceux réalisés et ceux qui bloquent pour les revisiter. Ecrivez les, cela vous permettra de les clarifier.

Un objectif clair et précis va définir les actions à poser.

Parfois, malgré nos efforts, nous ne parvenons pas à atteindre nos objectifs. Il y a plusieurs raisons à cela.

La première a vérifier est celle ci :

Cet objectif est ‘il cohérent avec mes valeurs et mes intentions?

Une intention est la raison

Pour laquelle vous posez cet objectif.

Si vous voulez par exemple arrêter de fumer (objectif) c’est peut être pour votre améliorer et préserver votre santé (intention), ou bien celle de vos proches (intention) ou encore pour faire des économies (objectif) qui vous permettrait de réaliser tel ou tel projet (objectif) qui serait proche de vos valeurs (intention).

3) S’observer et prendre conscience de ses comportements

Peurs, perfectionnisme, dévalorisation, dépression, émotions mal gérées, anxiété, stress, conduite addictive, autodestruction, mauvaise estime de vous, croyances limitantes, peur de l’échec, besoin du regard des autres, manque de confiance en vous…

Quels sont vos comportements saboteurs, ceux qui vous pompent tellement d’énergie que vous n’en avez plus pour avancer?

Observez vous avec précision, enquêtez sur vos fonctionnements, prenez conscience de vos boulets, blessures et fardeaux personnels.

Observez vos pensées lors des périodes de blocage, lorsque vous vous surprenez à procrastiner.

Débusquez les pensées négatives et limitantes.

Observez aussi, les jours où vous êtes en forme, ce qui s’est passé, ce que vous avez fait ,ou ne pas fait, pour permettre à cet état de se déployer.

Pour ce point précis, l’art thérapie est un outil de prise de conscience très efficace. 

4) Agir et prendre confiance en soi

Rien de tel, pour prendre confiance en soi que d’ agir.

Commencer par poser une action par jour, puis deux puis trois, en lien avec vos objectifs.

Définissez des dates butoirs et des plages horaires pour cela.

Ecrivez le matin, par exemple, votre programme d’actions à poser en fonction de l’objectif prioritaire du jour.

Alternez des actions simples et faciles quand votre énergie est basse et des actions plus difficiles et qui demandent plus d’effort quand vous êtes plus en forme mais posez au minimum une action par jour.

Les jours ou vous n’êtes vraiment pas en forme, posez une action avec pour objectif de retrouver la forme, par exemple. Pour cela, observez ce qui vous fait du bien et vous permet de retrouver de l’énergie et agissez (clé numéro 3)

5) Se ressourcer plutôt que se distraire :

Gérer votre énergie plutôt que votre temps!

Comme indiqué au point 4, gérer votre forme et votre énergie est essentiel.

Avez vous remarqué, comme quand vous êtes en pleine forme, tout paraît plus simple et facile? Comme dans ces moments là, vous agissez avec efficacité et réussite. A contrario, comment quand vous êtes abattu, l’expression est bien nommée, vous n’arrivez même plus à lever le petit doigt? Quand on est abattu, on est à terre et vous n’imaginez certes pas, au sens propre, demander à quelqu’un à terre d’agir sans en avoir d’abord pris soin, n’est ce pas?

Pour ce point, il s’agit donc de repérer si votre fatigue est mentale, émotionnelle, physique , énergétique…. et d’adapter en fonction votre action pour rééquilibrer vos systèmes.

Vous vous êtes surement déjà levé(e) avec la sensation d’être encore plus fatigué(e) que la veille? Ce n’est donc pas votre corps qui avait besoin de repos mais peut être bien, une émotion qui demandait à être évacuée ou votre mental qui ne s’est pas arrêté de tourner pendant la nuit?

Parfois plutôt que zoner, faire du sport, prendre l’air et bien souvent plus efficace pour retrouver de l’élan, la pêche et la banane. Alors plutôt qu’insister coûte que coûte, ou errer dans des activités compensation type grignotage, réseaux sociaux, ou autre évitement, il est primordiale de faire le point sur ce qui ce passe en vous et quel est le besoin qui demande à être entendu.

Cela vous permettra de neutraliser les stratégies d’évitement qui ne sont pas adaptées à votre besoin.

 

6) S’autoriser à procrastiner :

Parfois les choses que l’on remet à plus tard, sont vraiment à remettre à plus tard ou même à ne pas faire. Parfois, cueillir la vie, ne rien faire et profiter de l’instant présent est la meilleure des choses à faire.

Tout est question de rythme et de besoin (clé 5).

Avant de faire quelque chose, poser vous la question :

Pourquoi est ce que je vais faire cela? Ai je vraiment besoin de le faire? Cela correspond il à une de mes valeurs, intentions ou à un de mes objectifs? Quelle est la motivation derrière cette action? Qui me dit à l’intérieur de moi de poser cette action ou de prendre cette décision?

Il est parfois bon de ne pas se poser de questions, de ralentir pour intégrer, digérer, laisser murir, germer ce qui doit l’être… et de cesser de culpabiliser dès que vous procrastiner.

Remettre de l’ordre, prioriser en triant ce qui est important, urgent, essentiel ou finalement sans importance, peut vous y aider.

 

7) S’engager avec soi même

Vous êtes la personne la mieux placée pour connaître vos besoins, suivre vos intuitions et visualiser votre rêve. Trop souvent, je vois et j’entends des personnes qui attendent une autorisation, un conseil, une action extérieure au risque de devenir dépendant des autres, d’une institution, d’une autorité extérieure quelconque…

S’appuyer sur un réseau de soutien est essentiel mais vous devez être votre premier soutien sur la liste. Cela vous permettra également de choisir avec plus de discernement votre entourage et de qui vous vous entourez.

S’engager avec soi même, c’est croire en soi, prendre ses responsabilités et avancer en se donnant la main comme à la personne la plus précieuse de votre vie.

Quand vous montez un nouveau projet avec un nouvel objectif, il arrive que votre entourage soit un soutien.

Trop souvent pourtant, je reçois des personnes isolées ou l’entourage, prisonnier de ses propres peurs, n’est pas un soutien au mieux, voir au pire, est carrément toxique et démoralisateur.

Engagez vous avec vous même, prenez du recul autant que possible avec les personnes qui sont devenues négatives pour vous. Cela ne remet pas en cause leur valeur, cela ne fait pas d’elles des personnes mauvaises non plus. C’est juste, que l’on a tous des limites, que quand on est dans un état fragilisé, le lien avec ces personnes n’est pas ou plus une aide pour vous, voir vous dessert. C’est prendre soin de vous et de vos rêves.

Vous êtes la seule personne à savoir ce qui est bon pour vous, croyez en vous, entourez vous de personnes positives pour vous et de valeurs proches des vôtres. Inspirez vous de celles et ceux qui ont réussi dans le domaine concerné par vos objectifs.

Vous avez tout ce dont vous avez besoin pour réussir en vous, même si c’est profondément enfoui.

N’oubliez pas de croire en vous!

N’hésitez pas à laisser un commentaire et à partager cet article avec quelqu’un à qui il sera utile.

 

Au plaisir de vous lire, de vous revoir ou de vous rencontrer.

Stéphanie BUONONATO
Art thérapeute et coach sur rendez vous
4, rue de Beauregard 42600 Montbrison
06 66 59 78 62

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