Malgré les injonctions au bonheur et tout les efforts fournis, les pensées négatives, l’auto-jugement , les émotions négatives, la fatigue, le stress, les difficultés, les problèmes, les coups durs, les doutes, les soucis, les baisses de moral, l’état de  » ça va pas » revient toujours à un moment ou un autre.

C’est là que chacun y va de sa stratégie :

Faire comme si de rien n’était, faire le ménage, se concentrer sur le positif, regarder une vidéo, appeler un-e ami-e, se retrouver en famille, faire du sport, marcher, méditer, dormir, se concentrer sur la leçon, prier, relativiser, prendre un temps avec son animal de compagnie, penser à autre chose, se distraire, pleurer, crier, fuir, faire un bilan, se faire plaisir en mangeant, s’acheter quelque chose, faire la fête, puiser dans l’alcool, le sexe, ou nourrir une addiction, …etc. La liste est longue…

 

1)Et vous que faites vous quand cela ne va pas?

L’espace des commentaires est à vous pour compléter la liste…

Nous employons souvent la même stratégie, la même réponse, celle dont on a l’habitude que l’on ne réfléchit même plus, celle qui est automatique sans discerner si elle correspond bien au besoin de la situation. 

Par exemple : J’ai l’habitude, le réflexe, quand cela ne va pas, de m’isoler et d’écrire pour me recentrer. Cela fonctionne très bien pour moi, j’y vois plus clair ensuite et peut ainsi agir en conséquence ou bien cela fonctionne beaucoup moins bien et peut aussi me figer dans l’isolement ou la fuite ou le déni parfois.

J’ai remarqué que pour un certain nombre de problèmes, cela ne change rien, voir cela empire la situation.

Vous avez compris n’est ce pas quel genre de problèmes cela empire?

Cela n’arrange pas la sphère des problèmes relationnels. Et oui, je peux par automatisme m’isoler quand mon besoin est de me relier ou de communier, de vivre la relation avec harmonie. Fuir la relation pour ne pas l’abîmer. Un peu paradoxal non?

Vous, vous ne faites pas ce genre d’ erreur n’est ce pas? Ce genre d’erreur qui consiste à utiliser une stratégie qui vous dessert et ne règle rien au contraire?

 

2)Pourquoi agit-on comme cela ? 

Je n’ai pas la réponse pour vous, mais ce que j’ai remarqué pour moi et pour beaucoup de personnes que j’accompagne c’est que nous connaissons mal nos besoins, ou bien nous n’en tenons pas compte, nous ne les écoutons pas ou n’y avons pas accès ou bien encore nous n’avons pas les moyens de nous en occuper. Les raisons en sont souvent historiques ou liées à notre personnalité. Elles peuvent aussi être liées aux conflits internes qui nous poussent dans des directions opposées.

Certaines blessures du passé ont induit des automatismes, des mécanismes de défenses, des stratégies qui nous ont beaucoup aidées à ce moment là mais qui deviennent inopérantes voir qui nous desservent aujourd’hui. Quand c’est plus fort que nous, que l’on agit sans pouvoir le maîtriser en sachant que cela nous dessert, il s’agit souvent d’une blessure du passé qui demande à être prise en compte et considérée. Il est difficile de s’en occuper seul-e, même si c’est possible.

Accueillir notre douleur et nos émotions n’est pas si facile. Nous ne savons pas toujours comment nous y prendre et nous préférons nier ou couper le ressenti. Parfois la charge émotionnelle et la souffrance est si forte que notre système de défense l’isole, coupe les fils du ressenti pour protéger le système global comme le ferait un fusible. L’émotion et la blessure sont sans cesse réactivités et nous gérons la charge émotionnelle quand nous en avons les moyens par petits bouts et au fur et à mesure.

C’est peut être le signal qu’il est le moment de demander un peu d’aide? 

3) Repérer l’endroit qui ne va pas

Si vous regardez une vidéo drôle quand la fatigue est mentale, cela devrait vous aider effectivement mais si vous regardez une vidéo drôle pour oublier votre déception dans une relation, votre manque de reconnaissance ou de gratifications pour votre travail ou bien pour ne plus penser à un être cher disparu , cela peut permettre de reprendre des forces mais cela ne suffira t’il à s’occuper du vrai besoin? Qu’en pensez vous?

Repérer son ou ses besoins en cas de coup dur ou de fatigue est parfois très compliqué. Les besoins peuvent êtres multiples et variés et parfois totalement inconscients. C’est là que votre thérapeute peut peut être vous aider a y voir plus clair.

Pour commencer, vous pouvez, par exemple, vous demander : 

Comment vous sentez-vous? Est ce une douleur ou fatigue physique, mentale, émotionnelle, énergétique, cognitive, …. Tout à la fois? Est-il possible de le repérer? Y a t’il des sensations physiques, des émotions repérables, des tensions, quelque chose de conscient? Y a t’il des pensées récurrentes, des images mentales qui tournent en boucle ou bien la pensée est-elle éparpillée avec des difficultés de concentration? Y a t’il quelque chose que vous pouvez faire de facile et clair à mettre en oeuvre ou pas? Etes vous en capacité de savoir quelles sont les réponses à apporter et de poser les actions nécessaires ou bien non? Quand cela a t’il commencé et quelles étaient les circonstances? Qu’avez-vous compris, reçu, senti de cette situation?….

Vous pouvez aussi tenter ce petit jeu d’écriture :  empruntez vous aussi le chemin proposé par Christophe André et que je vous ai mis sur la photo de couverture de cet article et écrivez votre route, ce que vous rencontrez, ce qu’il se passe, ce que vous pensez, ressentez, faites en cheminant d’abord rue de l’amertume puis… continuez par écrit….

Stéphanie BUONONATO

Art thérapie et Coaching au 4, rue de Beauregard 42600 Montbrison 06 66 59 78 62

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