« Je ne crée pas mes pensées ; ce sont elles qui me créent – jusqu’à ce que je les mette en doute »

Byron Katie

 Personne n’oserait parler à ses proches comme il se parle à lui, ou elle, même. Un grand nombre d’auteur le disent :  » Soyez votre meilleur ami ». S’aimer, retrouver l’estime de soi, chasser vos pensées négatives….

Je sais pas vous, mais à chaque fois que j’ai essayé de les chasser, elles finissaient par revenir. Méditer me les faisaient oublier un temps, me recentrant sur un état de paix et de calme mais au virage suivant coucou me revoilà!

Alors petit essai pour que vos pensées négatives deviennent positives, au moins de temps en temps :

 

1)Prendre conscience de ses pensées négatives

Ecoutez vous comme vous écouteriez votre meilleur(e) ami(e). Ecoutez vos paroles et vos pensées avec attention et patience. Vos pensées tournent souvent autour de dénégations, reproches, jugements, … ? Rassurez vous c’est normal!  Cela peut même être utile. Etape 1 : débusquez vos pensées négatives.

Non pas pour les chasser

mais pour les repérer!

 

Notez les si besoin.

 

2 ) Entre ce que je veux et ce qui est : c’est pas pareil

J’aimerais écrire, chanter, danser, avoir une forme olympique … Oui mais voilà, ce matin, je me traîne, tourne en rond plutôt que de faire une ronde, reporte, évite, déni, ronchonne…

Je repère mes pensées négatives. Que me disent ‘elles?

Qu’il y a un écart entre ce que je veux et ce qui est.

Elle me disent plus précisément : « Que je suis fainéante, que je devrai bouger, faire du sport, me motiver, agir… Pour écrire un bel article. Alors que je me sens toute molle, me traîne… ».

Alors je met en route la musique, décide de danser et je me met à bouger pour relancer la machine, parce que je ne veux pas être fainéante et que je veux écrire un bel article qui vous apporte vraiment quelque chose.

Pour finalement m’arrêter figée devant la prise de conscience d’un processus de sabotage et d’une incohérence. Je me sens fatiguée! Je n’y arrive pas pour la simple et bonne raison que je me sens fatiguée et que le sujet choisi initialement est très bien mais ne m’inspire pas plus que ça. Inutile de poser un déni, d’éviter l’évidence.  Et la machine à penser reprend les injonctions pour m’alerter.

La stratégie utilisée par mes pensées me renseigne aussi sur mes besoins : ici motivation et enthousiasme! Oui bien sûr, mais ce n’est pas ce qui est dans ma réalité.

J’aimerais être enthousiaste mais ce n’est pas le cas! Je me sens flagada. 

Pour ne pas écouter mon besoin de repos et surtout de pause qui serait pour mes pensées de la fainéantise, ce qui sur le moment est une croyance insupportable : je m’active: oh la belle incohérence !

Le sujet choisi ne correspond pas à ce qui me motive et m’enchante aujourd’hui, alors pourquoi aller à contre sens? Oh une petite voix me dit que c’est un sujet important sur lequel j’ai envie d’écrire, mais il n’est pas celui ou je suis apte aujourd’hui à écrire. Je le garde donc pour plus tard. Il n’est pas mûr pour moi. Je le garde de côté.

Vos pensées négatives viennent t’elles vous indiquer une incohérence entre vos besoins ou valeurs et vos actions? Viennent t’elles vous dire ; « Halte là! On ne passe pas! Stop!  » Quelles sont vos intentions derrière vos actions?  Et derrière vos pensées négatives? 

 

Allez petit point sur vos besoins et vos croyances, sur ce que vous voulez et sur ce qui est…

 

3) Ce que je pense est’il vrai?

Alors suis je réellement fainéante? Objectivement non. Justement cette semaine, vous avez été plusieurs à me faire le retour de mon dynamisme. Merci pour votre bienveillance.  Alors fainéante?  Des fois oui, des fois non. Alors que ce passe t’il?

« Pause , halte là » permet de faire le point sur que se passe t’il dans cet instant?

Posez vous la question :  vos pensées sont elles vraies? . Est ce toujours le cas? Pouvez vous donner des exemples ou ce n’est pas vrai? Y a t’il des exceptions? Quand cela n’est ‘il pas vrai? quand cela est ‘il vrai?

 

4) Quel est mon besoin derrière cette pensée

Derrière votre jugement, votre pensées, ce cache surement un autre, voir plusieurs autres besoins.

Dans mon cas, si je me pose la question, derrière la pensée négative « fainéantise », ce qui vient spontanément est le besoin de vivre pleinement chaque instant quel qu’il soit, même quand il est inconfortable. De m’éveiller à plus de conscience, de vitalité et de sens. De vous écrire des articles utiles et qui vous donne un contenu de qualité et qui, en même temps, me remplissent d’enthousiasme . Que mon expérience, mon témoignage vous apporte des pistes et des ouvertures. Que mon écrit vienne d’un espace de moi particulier qui je le souhaite vous permettre de vous remettre dans le flow .

Se recentrer sur son besoin est, à mon sens, porteur de bien  des résolutions.

Et vous quel besoin se cache derrière votre jugement. Quel besoin n’est pas conscientisé ou quelle valeur n’est pas en cohérence dans l’instant? 

 

5) Accueillir sa vulnérabilité

Accueillir sa vulnérabilité me paraît essentiel sur le point des pensées également. Toutes les injonctions du type  : « Je ne devrais pas penser ça, dire ça, faire ça, je devrais être capable de …  » n’aident pas à s’aimer plus et s’accueillir. Nous ne sommes pas tout puissant et accueillir sa vulnérabilité nous rend plus humains. Non, nous ne pouvons pas toujours être au top, être ceci ou cela. Dans notre monde de dualité pour atteindre un état il faut accepter de vivre son inverse.

Allez j’accepte de ne pas être enthousiaste dans l’instant voir démotivée. Pfff. Pause ! Halte. Mes chevaliers m’indiquent une halte par le biais d’une pensée négative. Et me recentrent sur l’essentiel de ce qui me motive et m’enthousiasme. 

 

6) Revenir à l’essentiel

Revenir à l’essentiel , c’est revenir à l’instant présent et à ce qui est. Parce que l’instant présent est le seul lieu où je suis et où je peux être. Par le biais du dialogue intérieur , je reprends contacts avec tous les aspects parfois contradictoire de mon être et les conflits que cela engendre. A cet endroit en accueillant les parties fragiles et vulnérables qui s’expriment parfois par les pensées négatives , je reprends la possibilité de contacter mes vrais besoins et de reprendre le flow de la vie avec joie et fluidité.

Alors pas si négatives ces pensées si on les remet en question pour entendre la partie vulnérable de soi qui cherche à s’exprimer sur un besoin , n’ayant pas encore accès à une stratégie plus efficace que la critique et le reproche.

En tout cas, voilà, cela aura été pour moi l’occasion d’aborder un sujet motivant et enthousiasmant à écrire! J’espère que vous aurez le même plaisir à le lire et qu’il saura  vous apportez des ouvertures pour plus de mieux être.

Et vous, que faites vous de pensées négatives? 

 

Au plaisir de vous lire, vous revoir ou vous rencontrer

Stéphanie BUONONATO

Art thérapeute et coach

4, rue de Beauregard 42600 MONTBRISON