Faites vous parti de celles et ceux qui ne lâchent rien et n’abandonnent jamais?

Etes-vous de celles et ceux hyper motivés et passionnés qui vont jusqu’au bout?

Ou bien de celles et ceux qui commencent et ne terminent jamais les choses ou qui ont du mal à poser des actions ?

Etes-vous plutôt voguant au gré des courants?

Faites vous parti de celles et ceux qui ne savent pas très bien s’il faut tenir bon ou bien lâcher prise?

 

En tout cas, c’est une question qui revient souvent en rendez-vous : Savoir quand agir et sur quoi? Quand tenir bon, quand lâcher et quoi lâcher?

Trop facile dans l’idée.

C’est finalement agir dans un certain lâcher prise, une paix intérieure et un dynamisme extérieur. Ou bien une vitalité intérieure et des actions paisibles. Facile dans l’idée SEULEMENT!

 

1)Mais déjà, que veux dire lâcher prise? 

De multiples définitions et courants définissent le lâcher prise.

Ce serait un mélange entre accepter sans rejeter et accueillir?

Avoir une intention sans attentes? Et même selon certains, ne plus avoir d’intentions personnelles?

Ce serait ne plus nager à contre courant et suivre le flow de la vie? Ce serait laisser aller, laisser faire les choses et la vie en faisant confiance au processus?

Ce serait ne plus retenir le passé mais faire confiance au futur?

Ce serait parfois être perdu(e), ne rien comprendre et être à l’aise avec le fait d’être perdu(e) et ne rien comprendre? 

Ce serait aussi se libérer des désirs et des convoitises?

Mais aussi accepter ses limites et cesser de se battre dans l’action? Agir sans tension?

Ce serait arrêter d’attendre et de vouloir tout contrôler pour que la vie, les événements et les autres soient ce que l’on veut qu’ils soient?

Ce serait faire des choix et poser des actions et accepter que les conséquences nous échappent?

Ce serait accepter de perdre ses repères, de changer ses croyances et d’agir à partir d’un autre lieu en soi? Ou même ne plus agir?

Je ne sais pas vous, mais je ne sais pas vraiment avec certitude ce qu’est lâcher prise.

Je sais juste quand je n’y arrive pas et que je voudrais bien.

Je sais plutôt quand je ne lâche pas prise justement. Je sais aussi que ces moments sont précieux pour me montrer mes besoins et mes blessures, mes attentes, mes désirs, mes élans et mes failles. Alors finalement lâcher prise ? Oui parfois! Et surtout quand j’y arrive.

 

Et vous? Que veut dire lâcher prise pour vous? 

 

2)Quand lâcher prise? Comment prendre une décision, faire un choix et agir et sur quoi agir? 

 

Celui qui tient un tigre par la queue ne doit pas lâcher prise.

Proverbe chinois

Il y a des moments où la survie et l’impératif du moment ne laisse pas de place aux doutes. Il est temps de se battre, de sauver sa peau, d’assurer sa survie ou celle d’autres. Dans ces cas là, il n’y a pas trop de questions à se poser.

Il nous faut finalement un repère. Un signe, une sensation, quelque chose qui nous indique quand et ou agir? Une boussole et une carte.

Et vous? Sur quoi vous appuyer vous pour prendre vos décisions? Pour faire vos choix et agir ? Quel est votre signal qu’il faut lâcher prise?

 

3)Les repères, la boussole et la carte.

Un repère c’est quelque chose d’individuel ou de collectif qui est stable et sur lequel on peut s’appuyer. Comme une borne au bord de la route. C’est quelque chose qui pose une sécurité ou une vérité pour nous.  Quelque chose d’établi qui s’appuie normalement, sur nos valeurs individuelles ou collectives et qui va guider l’aiguille de notre boussole dans la carte de notre monde.

Ils peuvent être internes ou externes. Acquis ou innés. Rationnels ou purement intuitifs. Ils peuvent être en fait de plusieurs nature.

Et vous de quoi sont fait vos repères?

D’où vous viennent-ils?

Sur quoi sont-ils fondés?

Quelles croyances viennent à leur source les nourrir?

Ses repères nous permettent de nous situer, de moins nous perdre dans nos labyrinthes internes et externes et de nous aider dans les directions que nous prenons.

Les périodes de changements entraînent des pertes de repères et des peurs. Comme sur un changement itinéraire ou un voyage en terre inconnue. Il s’agit de s’engager dans l’inconnu sans savoir qu’elles seront les conséquences des choix posés et des actions émises.

Parfois dans ces périodes de changements, nous sommes exposés à de multiples informations et il devient difficile de s’y retrouver et de s’appuyer sur des repères stables.

Cela revient parfois à ne plus savoir rien sur rien et ne plus avoir aucunes certitudes. Parfois même, d’alterner entre certitudes et doutes dans le même temps.

De mon côté, quand une période de déstabilisation de ce type s’annonce, j’ai le choix entre plusieurs possibles  :

  • Me servir de mes anciens repères et faire comme j’ai toujours fait en prenant le risque que le résultat du coup reste le même que par le passé. Ceci est donc valable si les résultats passés étaient conformes à mes désirs actuels sans garantir pour autant le résultat de cette fois ci. Ceci est possible seulement si mes repères sont toujours valables et validés à l’instant présent. Je sais pas pour vous, mais pour moi, c’est de moins en moins le cas.

 

  • Ou bien me rendre compte que mes repères ne sont plus valables, que je n’y comprends plus rien. Que je ne sais pas grand chose. Que je ne sais plus quoi faire ni quoi penser. Dans ce cas là, je fais le choix de me tourner vers l’intérieur de moi. Pour un temps, retourner mon regard de l’extérieur vers l’intérieur. Comme sur la photo de couverture, faire un focus sur toutes les parts en moi pour les écouter une par une. Ecouter leurs besoins, leurs peurs, leurs désirs, leurs croyances, leurs revendications…. Ensuite les faire communiquer entre elles et le faire jusqu’à une solution commune semble émerger. Il faut parfois recommencer et recommencer encore jusqu’à ce que tout le monde soit en accord, même si pas forcément d’accord. Les différentes parts peuvent êtres nombreuses et avoir des besoins antagonistes ou qui semblent impossibles. Il faudra donc encore creuser le besoin derrière le besoin. Il finit toujours par ressortir une direction commune, un accord global autour d’une décision même si ce n’était pas le choix premier de certaines parts. Dans ces cas là, plus besoin de lâcher prise ou de tenir bon. Je sais que j’ai fait ce que j’ai pu, j’ai fait le maximum et je suis en paix avec mes choix.

Pour moi cette question n’est donc pas la bonne : ce n’est pas tenir bon ou lâcher prise ?

C’est tenir bon et lâcher prise.

Tenir bon sur ses besoins, ses valeurs essentielles et écouter sans relâche les parties de soi qui ont besoin de s’exprimer, celles qui sont blessées, fragiles ou qui ont besoin d’attention et lâcher prise sur le résultat des actions, sur les attentes et les résultats puisque de toute façon, nous n’avons aucune garantie de résultat et l’inconnu est toujours de mise face au futur.  Il sera toujours temps ensuite de réajuster en fonction des résultats.

Et puis parfois contre toute raison, une voix intuitive émerge et le choix paraît évident sans qu’il n’y ai aucun repère ou explication. La décision semble s’être prise à travers nous et elle est évidente même si pas évidente à mettre en place.

 

Et vous? Qu’en pensez-vous? Comment faites vous vos choix? Sur quoi tenez-vous bon et sur quoi lâchez-vous prise? Est ce clair pour vous? 

 

Au plaisir de vous lire, vous rencontrer ou vous revoir

Stéphanie BUONONATO

Art thérapeute au 4, rue de Beauregard 42600 Montbrison

06 66 59 78 62

 

 

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