Veut-tu connaître, enfin, LA vérité?

Te sais-tu être honnête, intègre, franc-he, droit-e, sensible à l’injustice, désirant-e être agissant-e pour lutter et protéger les plus faibles?

Te sens-tu aussi, parfois, ou souvent, injustement dupé-e, trompé-e, trahi-e dans ta confiance, dans ton innocence, déçu-e et manipulé-e?

J’ai, moi aussi, cherché La vérité. Celle sur laquelle m’appuyer pour faire défendre LE Droit et LA Justice, mes droits et ce qui est juste pour moi et mes proches, défendre les plus fragiles et surtout réparer les Injustices que je voyais dans ce monde dérangé.

J’ai, bien sûr, découvert, comme vous peut-être, sur le chemin, finalement,  que souvent, ce qui me dérangeait dans ce monde était une vision de ma réalité, mais pas forcément la vérité. Bien sûr, les faits sont vrais mais la perception de ces faits bien plus compliquée. Et la vérité tronquée simplement par ce sur quoi je porte mon attention et mon intention. Ce qui vient toucher le sensible en moi. 

Encore une fois, pour changer l’extérieur, Je sais que je suis en miroir à l’intérieur. La vérité, celle qui donne un repère infaillible et droit, vient de ma vérité intérieure.

Difficile de connaître LA vérité mais seulement des vérités parfois contradictoires et opposées dans la dualité. Des parcelles de vérités portées par chacun-es. Un prisme de point de vue différents sur un état miroir brisé en petits morceaux qui ne permet pas d’avoir une image unifiée. 

Alors, encore et toujours ce travail sur Soi, en soi tout autant qu’à l’extérieur.

Et puis, impossible de porter mon attention sur tout, tout ce qui existe, tout ce qui arrive, tout ce qui se prépare, tout ce qui se joue. C’est TROP!

Bref, c’est bien le bazar! 

Et vous, cherchez-vous la Vérité? L’avez-vous trouvée? Comment faites- vous? Qu’avez-vous appris de cette recherche? Est-elle importante pour vous? Qu’est-ce qui est essentiel pour vous? Qu’est-ce que vous pensez qu’il faut absolument savoir?

Je reçois beaucoup de messages de pleins de gens différents, depuis le début du confinement, sur le sujet de la vérité, de ce qui nous est caché, de ce qu’il faut mettre en lumière absolument, de LA vérité. Alors je me suis à nouveau interrogé.

Vraiment, j’ai essayé. 

J’ai lu et écouté ce qui m’a été envoyé, parfois péniblement c’est vrai. Cela m’a souvent percutée, ébranlée, choquée et indignée. J’ai aussi éprouvé tristesse, lassitude, désespoir, colère et parfois rage, sentiment d’impuissance puis convictions, force et déterminations.

Mais plus je cherchais à connaître la vérité plus je la sentais s’éloigner. Plus je me sentais dispersée.

Il y a bien sûr beaucoup de faits avérés, d’alertes justifiées, de chantiers à démarrer ou à accélérer, des tas de faits qui font gronder mon sentiment d’injustice et qui me pousse à agir dans ce que vous m’avez envoyé et je vous remercie de votre confiance et vos intentions pour moi et pour le monde. Si chacun agit à partir de ces valeurs essentielles et profondes, bien sûr que des choses vont changer, nous allons changer et un nouveau monde peut émerger.

Et puis, j’ai aussi, beaucoup parlé avec ma famille dans cette période anxiogène d’hospitalisations à répétitions dans mon entourage proche. Se retrouver ensemble, au chevet, même lointain, de gens qu’on aime, c’est quelque chose. On reparle du passé, des souvenirs de nos points de vue, de notre vécu, de nos ressentis, de tout ce qui nous habite.

Peut-être avez-vous vécu ça vous aussi?

De toutes ces heures étranges et d’échanges, j’ai bien senti, encore, comme il n’y a pas de vérité sur les faits partagés, sur les événements vécus. Chacun y vit son histoire avec ses perceptions, ses informations filtrées et ces détails choisis. 10 personnes ? 10 événements différents et 10 vérités. Alors imaginez des milliers…

Je me retrouve plutôt aujourd’hui avec cette question :

Où est MA vérité? Quelle est TA vérité? Comment accueillir ta vérité tout en accueillant la mienne et où, comment, sur quoi, à partir de quoi agir dans ces vérités multiples qui sont finalement toutes justes et toutes fausses puisque incomplètes?

Encore très émue par tout ce vécu de ces dernières semaines, j’ai à nouveau choisi le conte à créer, à écrire, à lire et à partager pour vous proposer un chemin parmi d’autres. Le conte nous met sur la voie du chemin de vie et de ses initiations à travers les événements et épreuves du personnage principal, de ses alliés et ennemis, de ses forces et pouvoirs en action mais aussi de sa quête, son but et de ses fragilités. Son langage symbolique parle et communique avec la profondeur de notre être, de notre psyché, de notre inconscient. Si les enfants aiment tant les histoires et si elles traversent le temps et les générations, ce n’est pas pour rien.

Aimez-vous les histoires? Connaissez-vous votre légende personnelle? Votre quête? Votre but? Comprenez-vous vos défis du moment? 

J’aurai beaucoup de joie à accompagner celles et ceux qui le souhaitent dans la découverte de cet outil merveilleux de sa légende personnelle et/ou collective, du conte de son existence, de l’histoire de sa vie. Elle vient nous réveiller, nous révéler et nous enchanter. Plus de renseignements au 06 66 59 78 62 

Je vous propose en découverte une histoire à compléter pour aller plus loin sur cet article et cela sous forme de jeu.

J’ai écrit le début que vous aurez peut-être envie de lire.

Si cette elle vous touche, si elle parle à votre cœur ou à une autre partie de votre être, si elle vous inspire et si elle vient vous titiller, je vous invite à écrire une suite, des suites, votre suite.

Je serai très heureuse de lire vos écrits pour celles et ceux qui ont de la joie et ont a cœur de me les partager. Vous pouvez aussi les écrire en commentaire pour les partager à toutes et tous, c’est encore mieux.

Pour celles et ceux qui ont à cœur de garder leur suite au creux de leur intimité c’est aussi ok! Je serai dans tout les cas joyeuse, si ce texte contribue à vous faire cheminer vers votre vérité, à vous rencontrer.

Bien sûr en rendez-vous ou en stage, toute l’histoire est la votre, du choix de personnage et de tous ce qui se vit. Inutile d’avoir de l’imagination ou de savoir écrire. Nous écrivons avec pour base un jeu de cartes et tout le monde finit toujours par avoir son histoire!

Voici donc ma proposition :

L’histoire d’une rencontre ou comment rencontrer son histoire.

Imaginez un guerrier fort, solide, courageux avec une volonté de fer, un moral d’acier, qui décide à la pointe de son épée mais toujours de manière juste, sage et avisée.

Il a beaucoup guerroyé, beaucoup, longtemps…Et ce depuis la nuit des temps.

 Il a gagné de nombreuses batailles. Il a aussi pris tellement de coups, que son corps n’est que sang, bleus, contusions et cicatrices mais que sous son armure, il ne sent plus rien du tout. Habitué à continuer malgré tout, à ne pas y penser c’est tout, à rester positif et à puiser sans cesse en lui les ressources pour tenir debout.

Imaginez ce guerrier…

 Il marche, péniblement mais fièrement et dignement.

Il est épuisé de ces dernières batailles et de celles d’avant.

Il pourrait venir de n’importe où, d’ailleurs le sait-il encore lui-même ? Sa mémoire envahie de difficiles images a effacé une partie de son contenu. C’est mieux, au moins il ne pense plus. Il y a des choses qu’il vaut peut-être mieux oublier ou ne plus savoir, ne plus se rappeler, ne jamais avoir connu ?

Il se bat, courageux, il agit, tenant à distance ses pensées, ses souvenirs, las mais solide comme une machine et sans se donner de répit, …

Son visage est couvert de boue, de fumée et de nuits à dormir debout.

Il s’est enfoncé dans le sous bois. Il marche, ou plutôt, il erre comme un somnambule hébété qui ne peut plus s’arrêter de marcher, d’avancer, d’avancer.

Trop épuisé pour se poser, trop courageux pour abandonner.

La bataille est loin derrière lui, mais il continue de marcher.

Pour où ? Quelle importance ? Et puis le lui a-t-on jamais vraiment demandé ? Ce qu’il voudrait ? Aucune idée ou alors il y a longtemps.

Il avance sans penser, un pied et puis une jambe et c’est déjà ça de fait.

C’est le chant gazouillant d’un oiseau, un petit moineau, qui lui fait lever le nez et sortir de sa torpeur. Vieux réflexe de soldat toujours aux aguets.

Ses yeux le brûlent d’une lumière soudaine. Il est ébloui. Son cœur se met à battre plus fort, le sang pulse dans ses tempes, dans ses bras, dans ses jambes… Son plexus est douloureux, sa poitrine compressée, sa bouche sèche, sa gorge serrée et ses poings crispés. Il est prêt à dégainer, tout son corps tendu par les aguets.

Encore un pas….

 Toute la forêt s’ouvre soudain, en un grand ciel bleu, en une clairière, une prairie gazonnante couverte de fleurs du printemps.

 Une brise chaude et légère soulève les mèches de cheveux collées sur son visage et remplissent ses poumons d’un air frais qui vient régénérer chaque cellule de son corps douloureux. C’est si bon !

Quelle surprise, quel miracle ! Tant de douceurs et tant de paix dans ce lieu, que le guerrier croit rêver ou être victime d’hallucinations.

Tout y parfait. La température d’un soir d’été, la légèreté des pétales de toutes ces fleurs au cœur rouge d’amour et de toute cette herbe tendre et veloutée.

Le roulement d’un son cristallin attire à nouveau l’attention du guerrier.

Son regard se pose sur la surface claire d’une rivière scintillante de milles étoiles ensoleillées.

Le guerrier avance comme enchanté, le souffle coupé.

Ce que c’est beau !… Son cœur assoiffé se penche pour goûter de ses lèvres fendues cette source sacrée et tellement désirée.

Mais quand il va pour poser ses mains sur les berges de la rivière, juste avant que ses yeux mi-clos se ferment pour accueillir l’extase du baiser attendu, le reflet de son visage ensanglanté lui apparaît en image, comme à la surface d’un miroir, répugnant et hideux.

Tout son corps se tend et d’un bond il recule face à cet ennemi qu’il n’a pas reconnu.

Tant d’année sans se regarder. Plus rien dans ce visage ne rappelle le jeune garçon doux et rêveur sous la couche de toutes ces douleurs reçues. Qui est cet adversaire échevelé, le visage tout tordu ?

 Quel est donc ce maléfice, ce démon inconnu du passé qui est revenu?

Le guerrier à l’œil affûté a pu observer le regard de l’homme de l’eau. L’homme qui le regardait avait dans ses profondeurs, un regard apeuré, terrorisé et meurtri.

 Ce regard si effrayant de sa propre terreur contenue ouvre le temps d’un instant une brèche quelque part à l’intérieur du guerrier à l’armure de béton.

 Mais pour survivre, pas de sentiments, il faut dégainer … Et ne pas y penser.

Le guerrier sort donc son arme et attaque le reflet à la surface de l’eau.

Il se bat contre cet ennemi invisible et il aura bien le dernier mot.

La berge couverte de boue, devient glissante et le bruit de l’eau fracassante sous les assauts du guerrier courageux.

L’eau pénètre sous son armure et la rend de plus en plus lourde, lourde, lourde, tellement lourde. Mais le guerrier est courageux et il en a vu d’autre. Sa volonté est puissante et il ne sent plus son corps épuisé. Il continu à lutter et à persévérer. Sa devise: 

« Ne jamais abandonner, toujours se relever ! »

La vase et la boue remonte dans l’eau claire. Le guerrier ne discerne plus rien du tout. Il se débat dans cette glue qui rend ses gestes de plus en plus difficiles.

Combien de temps le combat a duré selon vous ?

Certain-es pensent qu’il se bat encore, qu’il se battra jusqu’au bout… Jusqu’au bout de quoi? Lui seul le saura.    

D’autres pensent que deux bras bienveillants, aimants et innocents l’ont tiré de la boue, juste avant de se noyer. Que le jeune garçon d’à peine 8 ans, qui l’a trouvé quasi inanimé, l’a regardé avec tellement d’amour et d’innocence que deux larmes ont roulées sur la joue du guerrier. Roulées délicatement de ses yeux lessivés, puis glissées le long de son nez et jusqu’au coin de ses lèvres assoiffées pour enfin le désaltérer. Ces mêmes gens racontent qu’il s’est posé, enfin, pétri d’amour, contre le cœur bienveillant d’une femme généreuse dans ce joli coin de clairière et qu’ils vont bientôt enfanter de beaux enfants. Qu’il se repose et guérit lentement.

D’autres encore, très observateurs, ont vus passer un petit lapin noir qui les conduit ici: !

Et vous, qu’en pensez-vous ? Comment se termine cette histoire selon vous ?

Au plaisir de vous lire, vous revoir ou vous rencontrer!

Stéphanie Buononato

Art thérapie et coaching au 11, place de l’église 42600 Montbrison – 06 66 59 78 62

 

 

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